
De l’automobile au textile, la déferlante de produits chinois engendre des mécontentements dans de nombreux pays, alimentant les contentieux diplomatiques, notamment avec la France. Le dernier dossier en date concerne la fast-fashion chinoise, dont l’essor a été encore souligné par l’arrivée de Shein au BHV, à Paris, le 5 novembre. Cette plateforme aux 7 200 sous-traitants chinois est devenue le premier vendeur de vêtements en France en volume, devant Kiabi, Zara ou H&M, en 2024, grâce à ses prix bas et ses collections renouvelées en permanence.
Le 19 novembre, douze fédérations françaises du commerce et une centaine de marques ont annoncé avoir attaqué Shein en justice pour concurrence déloyale, dénonçant des promotions trompeuses et la vente de jouets non conformes aux réglementations. L’Etat français a, quant à lui, engagé une procédure visant à suspendre durant trois mois le site de Shein, en raison de la vente de produits illégaux tels que des poupées sexuelles d’apparence enfantine et des armes de catégorie A. D’autres plateformes (Temu, AliExpress, Wish, eBay) sont également dans le collimateur des autorités.
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