
Qualifié par l’Elysée de « réunion d’urgence », le sommet réunissant mardi 18 novembre au matin les ministres, hauts magistrats et directeurs policiers concernés par la lutte contre la criminalité organisée, avait un air de groupe de parole face à une menace dont les limites sont sans cesse repoussées. Désigné pour aller à la rencontre de la presse, sur le perron du palais présidentiel, le ministre de l’intérieur, Laurent Nuñez, a souligné que l’objet était de faire un « point » à la suite à l’assassinat, jeudi 13 novembre à Marseille, de Mehdi Kessaci, le jeune frère d’un militant écologiste engagé contre le narcotrafic. « Il fallait parler de cet assassinat collectivement », a-t-il débriefé.
Un qualificatif s’est vite invitée dans ses explications : « Ce n’est manifestement pas un règlement de comptes classique, mais un crime d’intimidation », a développé le ministre, reprenant le terme employé quelques jours plus tôt par Nicolas Bessone, procureur de Marseille, lui-même invité à la réunion élyséenne.
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