L’administration Trump entretient le doute sur ses intentions envers le Venezuela

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Donald Trump répond aux questions de journalistes dans le bureau Ovale de la Maison Blanche, à Washington, le 17 novembre 2025.

Donald Trump a-t-il défini une stratégie face au Venezuela de Nicolas Maduro ? Entretient-il l’incertitude pour faire monter la pression sur le gouvernement de Caracas ? Ou l’ambiguïté du président américain n’est-elle que le résultat de son indécision ? Alors que l’arrivée au large du Venezuela, dimanche 16 novembre, du porte-avions USS Gerald-R.-Ford, a fait monter la tension, le président américain et ses proches nourrissent la confusion.

Lundi, répondant à des journalistes dans le bureau Ovale, Donald Trump déclare qu’il parlera au président vénézuélien « à un moment donné ». « Je parle avec beaucoup de monde », précise-t-il, avant de rappeler que « Nicolas Maduro n’a pas été bon pour les Etats-Unis ». La veille, l’élu républicain avait déjà évoqué de possibles « discussions » avec Nicolas Maduro, en affirmant que celui « aimerait négocier ».

Le président vénézuélien a réagi lundi soir à l’occasion de son émission hebdomadaire de télévision. Il s’est dit prêt à parler « face à face » et « sans aucun problème » avec quiconque aux Etats-Unis qui souhaite le dialogue. Nicolas Maduro a vanté les mérites de la diplomatie et condamné « la menace de l’usage de la force ». Sans donner de noms, il s’en est pris à l’entourage de M. Trump, ces « secteurs du pouvoir » qui poussent le président « à commettre l’erreur la plus grave de toute sa vie, en intervenant militairement contre le Venezuela, ce qui serait la fin politique de son leadership ». Les analystes s’interrogent depuis des semaines sur le rôle que jouent le secrétaire d’Etat, Marco Rubio, et le secrétaire à la défense, Pete Hegseth, dans les velléités guerrières de Donald Trump.

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