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Vote attendu du Conseil de sécurité de l’ONU sur le plan de paix de Donald Trump visant à autoriser une force internationale à Gaza

Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se prononcer lundi sur le soutien au plan de paix de Donald Trump à Gaza. Le projet de résolution américaine, plusieurs fois modifié lors de négociations sensibles, « endosse » le plan de Donald Trump ayant permis la mise en place, le 10 octobre, d’un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hamas dans le territoire palestinien, ravagé par deux années de guerre.

Le texte, vu par l’Agence France-Presse (AFP), « autorise » la mise en place d’une « force de stabilisation internationale » (ISF), chargée notamment de l’appui à la sécurisation des frontières en coopération avec Israël et l’Egypte, de la démilitarisation de Gaza, du désarmement « des groupes armés non étatiques », de la protection des civils et de la formation d’une police palestinienne. La composition de cette force n’est pas évoquée. Le texte donne également mandat jusqu’au 31 décembre 2027 à un « comité de la paix », organe de « gouvernance de transition » à Gaza jusqu’à la réforme de l’Autorité palestinienne. Selon le plan en 20 points annexé à la résolution, ce comité doit être présidé par Donald Trump.

Contrairement aux premières versions du texte, le projet qui doit être soumis au vote lundi à 17 heures, heure locale (23 heures à Paris), évoque l’éventualité d’un Etat palestinien. Après la réforme de l’Autorité palestinienne et l’avancée de la reconstruction de Gaza, « les conditions pourraient finalement être en place pour un chemin crédible vers une autodétermination palestinienne et un statut d’Etat », dit ainsi le texte. Un avenir clairement rejeté par Israël. « Notre opposition à un Etat palestinien sur quelque territoire que ce soit n’a pas changé », a insisté dimanche le premier ministre, Benyamin Nétanyahou.

La Russie, qui a fait circuler un texte concurrent, a justifié cette initiative notamment par le fait que la résolution américaine n’allait pas assez loin sur ce point, affirmant, quant à elle, un « engagement indéfectible » en faveur de la solution à deux Etats. Le texte russe, également consulté par l’AFP, n’autorise ni la création d’un Comité de la paix ni le déploiement d’une force à ce stade, demandant au secrétaire général de l’ONU de proposer des « options » en la matière.



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