
C’est peut-être un argument de plus pour inciter les femmes à pratiquer davantage d’activité physique (AP). Elles en tirent largement plus de bénéfices pour la santé de leurs coronaires que les hommes, selon une étude publiée le 27 octobre dans Nature Cardiovascular Research.
La nouvelle paraît d’autant plus réjouissante que les maladies cardiovasculaires sont en tête des causes de mortalité féminine, et que, à l’échelle mondiale, l’écart entre les sexes concernant la pratique de l’AP est patent. Un tiers des femmes (33,8 %) n’atteint pas les taux recommandés d’AP de l’Organisation mondiale de la santé (au moins cent cinquante minutes d’intensité modérée par semaine), contre 28,7 % des hommes.
La situation est encore plus préoccupante en France, où seulement 53 % des femmes de 18 à 74 ans sont suffisamment actives (contre 71 % des hommes), d’après les données de l’étude Esteban, qui datent de 2014-2016 mais font toujours référence.
Pour rechercher d’éventuelles différences d’effets de l’AP selon le sexe, Jiajin Chen (université Xiamen, Chine) et ses collègues ont mesuré objectivement l’activité physique de participants à la cohorte britannique Biobank par accéléromètre sur une semaine. L’incidence des atteintes des artères coronaires – les vaisseaux nourriciers du cœur – a été étudiée chez 80 000 d’entre eux, âgés en moyenne de 61 ans, sans antécédents cardiaques.
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