Le Kazakhstan offre une victoire symbolique aux Etats-Unis en rejoignant les accords d’Abraham avec Israël

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Le président américain, Donald Trump, lors d’un dîner avec des dirigeants de pays d’Asie centrale, dont le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev (en face de Donald Trump), le 6 novembre 2025, à la Maison Blanche, à Washington.

Une mise en scène. Ainsi se conçoit l’annonce de l’adhésion du Kazakhstan aux accords d’Abraham, effectuée par Donald Trump sur son réseau Truth Social, jeudi 6 novembre. Au même moment, le président de ce pays d’Asie centrale – région guère concernée par le processus de normalisation entre Israël et les Etats arabes du Moyen-Orient, au cœur de ces accords – se trouvait à la Maison Blanche.

Kassym-Jomart Tokaïev participait à un sommet dit C-5 réunissant également ses homologues d’Ouzbékistan, du Tadjikistan, du Turkménistan et du Kirghizistan. Le président kazakh a fait assaut de flatteries, expliquant que son hôte avait été « envoyé des cieux » pour « ramener le bon sens et les traditions » aux Etats-Unis et dans le monde.

Donald Trump a expliqué dans son message qu’il venait d’organiser une conversation téléphonique entre Kassym-Jomart Tokaïev et Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien. Ces deux dirigeants n’ont pas vraiment besoin d’intermédiaire pour se parler. L’établissement des relations diplomatiques entre le Kazakhstan, pays à majorité musulmane, et Israël date d’avril 1992. Il fut d’une grande banalité, sans aucune polémique. Le premier pays émergeait des ruines de l’Union soviétique, disparue quelques mois plus tôt. Dès l’automne 1992, le premier ministre kazakh de l’époque, Sergueï Terechtchenko, effectuait une visite officielle dans l’Etat hébreu.

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