

La cour d’assises du Tarn a rendu publiques, jeudi 23 octobre, les motivations du verdict prononcé vendredi 17 octobre déclarant Cédric Jubillar coupable du meurtre de son épouse, Delphine, et le condamnant à trente ans de réclusion criminelle. Elle reprend à son compte l’intégralité du « faisceau d’indices » soutenu par l’accusation. Aucun des éléments soulignés par la défense sur la fragilité de l’enquête n’a été retenu. Cédric Jubillar a d’ores et déjà interjeté appel de sa condamnation.
Sur la mort de Delphine Aussaguel
La cour relève que l’infirmière de 33 ans, mère de deux enfants, a disparu depuis quatre ans, neuf mois et sept jours et n’a donné aucun signe de vie. « Elle a été décrite de manière unanime par son entourage familial, amical et professionnel comme une jeune mère de famille très investie, tant dans sa vie familiale que professionnelle, ayant de nombreuses relations sociales et se projetant dans une nouvelle vie auprès de Donat-Jean M. Elle a disparu quelques jours avant Noël, alors qu’elle avait acheté des cadeaux (…) Elle venait de réserver un nouveau véhicule automobile. Elle avait participé quelques heures avant sa disparition à l’achat de bouteilles de vin pour fêter sa future vie commune avec Donat-Jean M.. Elle n’a par ailleurs jamais exprimé de pensées suicidaires. »
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