La Colombie s’en prend aux Etats-Unis après des frappes sur des bateaux, sous prétexte de lutte contre le « narcoterrorisme »

4684


Lynette Burnley, qui pense que son neveu Chad Joseph a été tué lors d’une frappe militaire américaine contre un bateau dans les Caraïbes, montre une photo de Joseph, à Las Cuevas (Trinité-et-Tobago), le 16 octobre 2025.

Sept frappes contre des navires quelque part en eaux internationales dans la mer des Caraïbes, 32 morts, et aucune information vérifiable : le bilan des opérations menées depuis le 2 septembre par l’armée américaine au large des côtes vénézuéliennes, sous prétexte de lutte contre le « narcoterrorisme », est pour le moins flou. Selon Washington, qui a aussi autorisé l’Agence centrale de renseignement (CIA) à opérer en territoire vénézuélien, ces navires transportaient de la drogue vers les Etats-Unis, et les victimes sont des membres de groupes criminels.

Mais qui sont, au juste, les personnes abattues ? De quelle nationalité étaient-elles ? Que transportaient-elles et vers quelle destination ? Les autorités américaines restent muettes et n’apportent aucune preuve de l’implication des victimes dans le trafic de drogue. Ces derniers jours, seules quelques informations très parcellaires ont commencé à émerger.

Samedi 18 octobre, le président américain, Donald Trump, a confirmé que deux personnes avaient survécu à une frappe intervenue jeudi contre un navire semi-submersible. Il a précisé que les deux hommes, de nationalité équatorienne et colombienne, avaient déjà été renvoyés dans leur pays respectif, et que deux autres avaient été tués dans l’attaque.

Il vous reste 79.14% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.



Source link