
L’Italie, la Grèce, l’Espagne et l’Afrique du Sud appellent Israël à ne pas blesser les passagers de la flottille humanitaire pour Gaza
Dans un communiqué commun, les ministres des affaires étrangères italien et grecque ont appelé Israël à ne pas blesser les passagers à bord de la Global Sumud Flotilla. « [Nous] appelons les autorités israéliennes à assurer la sécurité des participants et à autoriser toutes les mesures de protection consulaire », déclarent les deux pays dans un communiqué conjoint publié par leurs ministres des affaires étrangères respectifs.
L’Afrique du Sud a appelé, mercredi, « à la protection » de la flottille, estimant que « la sécurité et l’intégrité physique des participants non armés sont d’une importance primordiale ».
Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a souligné qu’ils « ne représent[ai]ent ni un danger ni une menace pour Israël », ajoutant avant le Conseil européen de Copenhague : « J’espère que le gouvernement de [Benyamin] Nétanyahou ne représentera pas non plus une menace pour cette flottille. »
Au Conseil européen, la première ministre italienne, Giorgia Meloni, a de nouveau demandé à la flottille de cesser son action pour permettre des discussions sur le plan américain visant à mettre fin à la guerre à Gaza. « Devant une occasion historique, je ne comprends pas l’insistance sur une initiative qui comporte une marge de danger et d’irresponsabilité », a dit Mme Meloni.
Aux côtés de l’Espagne, l’Italie a dépêché un navire militaire pour assurer la protection de la flottille après des « attaques par drones sans pilote avec déploiement d’engins explosifs et incendiaires » visant celle-ci dans la nuit du 23 au 24 septembre, dénoncées par l’ONU et l’Union européenne.
La Grèce et l’Italie appellent également les militants à éviter toute confrontation avec Israël, les incitant à apporter l’aide à Chypre en vue d’une éventuelle distribution à Gaza par l’Eglise catholique romaine. Une proposition rejetée par les membres de la flottille.



















