En Moldavie, les ingérences d’origine russe sur les plateformes en ligne – principalement Telegram, Facebook et TikTok – ont largement été documentées par des enquêtes journalistiques et policières. Le Kremlin nie toute interférence, ces actions étant principalement orchestrées par Ilan Shor, oligarque prorusse en exil à Moscou. Mais la Russie n’est pas la seule à vouloir peser sur les élections législatives, dimanche 28 septembre, dans cette ancienne république soviétique de 2,6 millions d’habitants, située entre la Roumanie et l’Ukraine.
Le parti Alliance pour l’unité des Roumains (AUR), deuxième force politique en Roumanie, s’immisce aussi dans la politique moldave. « D’après nos recherches, Moscou est l’acteur principal derrière les opérations de désinformation dans la région. Mais nous avons découvert que les opérations informationnelles d’AUR se superposent à celles de la Russie », affirme le journaliste d’investigation Attila Biro, à Bucarest, qui évoque les diatribes antioccidentales et hostiles au gouvernement moldave diffusées par des comptes liés à AUR, similaires à celles postées par les réseaux prorusses.
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