Rachida Dati visée par une enquête pour non-déclaration de bijoux à la Haute Autorité de la transparence de la vie publique

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La ministre de la culture démissionaire, Rachida Dati, le 10 septembre 2025, devant le ministère de l’intérieur, à Paris.

Une enquête a été ouverte à la suite des signalements portant sur des bijoux que la ministre de la culture démissionnaire, Rachida Dati, aurait omis de déclarer à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), a annoncé mardi 16 septembre le parquet de Paris, auprès de l’Agence France-Presse.

« L’enquête ouverte à la suite des signalements dénonçant l’éventuelle infraction de non-déclaration de bijoux [à la HATVP] a été confiée à la brigade financière et anticorruption (BFAC) de la police judiciaire de la préfecture de police », a précisé le ministère public. La HATVP peut ensuite saisir la justice si elle décèle une intention frauduleuse ou une omission substantielle.

Le quotidien Libération a affirmé, en avril, que la candidate à la Mairie de Paris avait omis 19 pièces de joaillerie, pour un montant total de 420 000 euros, détenues depuis 2017, dans sa déclaration de patrimoine à la HATVP publiée en juin 2024. Et ce, alors que les responsables politiques sont tenus de déclarer leurs bijoux lorsque leur valeur individuelle dépasse 10 000 euros.

Mme Dati avait assuré, au début de mai, n’avoir « rien à régulariser » dans sa déclaration de patrimoine. « Je n’ai jamais été prise en défaut sur aucune déclaration. Donc, c’est pas aujourd’hui que ça va commencer », avait soutenu la ministre sur France Inter, précisant qu’elle comptait porter plainte de son côté pour diffamation.

Le média en ligne Blast a ensuite affirmé, en septembre, qu’une trentaine de bijoux n’avaient pas été déclarés pour un montant atteignant 600 000 euros, un chiffre « farfelu », selon une réponse faite par la défense de Mme Dati à Blast citée par le même média.

Le Monde avec AFP

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