l’embarras de la gendarmerie face au comportement d’un commandant au fort de Rosny-sous-Bois

4349


« C’est des malades, ici… les yeux vitreux, de la bave au coin des lèvres, que les conneries dans la bouche et plus de poils dans la paume de la main qu’au pubis. » L’analyse de la messagerie professionnelle du commandant P., réalisée par l’inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN), révèle la maigre considération de cet officier pour ses subalternes, dans des messages envoyés à d’« anciens camarades ou subordonnés ». Aux inspecteurs, il a expliqué avoir écrit ce qu’il pensait, sans « aucun regret ».

Entre 2020 et 2023, cet officier supérieur, alors à la tête du groupement de sécurité et d’appui du fort de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), s’est distingué par une toxicité dénoncée par bon nombre de membres du personnel, et constatée par plusieurs enquêtes internes : « commandement suranné, vexatoire et oppressant », « propos et écrits répétés, indignes d’un militaire », « manque d’exemplarité, de discernement, d’intelligence de situation et de souci du facteur humain ». Il a fini par être sanctionné de vingt jours d’arrêt. Une sanction relevant du « premier groupe », celui des punitions relativement mineures, sur les trois groupes prévus pour les militaires.

Il vous reste 91.07% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.



Source link