La Vuelta rattrapée par la guerre à Gaza et le conflit israélo-palestinien

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Des manifestants propalestiniens lors d’une étape de la Vuelta en Cantabrie (Espagne), le 5 septembre 2025.

Depuis un peu plus de deux semaines, la Vuelta avance au rythme des échappées, mais aussi des heurts. Partie de Turin (Italie) le 23 août, la 80ᵉ édition du Tour d’Espagne de cyclisme se retrouve entraînée, malgré elle, dans les turbulences de la guerre à Gaza et du conflit israélo-palestinien. Blocages, intrusions, interruptions d’étape : les manifestations se multiplient pour dénoncer la situation humanitaire à Gaza et contester la présence de l’équipe Israel-Premier Tech dans le peloton.

Mardi 9 septembre, la 16ᵉ étape a dû être arrêtée prématurément à 8 kilomètres de l’arrivée, des manifestants ayant bloqué la route. Les organisateurs ont décidé de figer les temps et de valider le classement à ce point précis du parcours. Le Colombien Egan Bernal a franchi en premier cette ligne d’arrivée improvisée.

L’épisode n’était pas inédit. Le 3 septembre, à Bilbao, la 11ᵉ étape avait déjà été stoppée avant son terme. Plusieurs dizaines de manifestants s’étaient massés près de la ligne d’arrivée et certains avaient tenté de forcer les barrières en dépit d’un dispositif policier renforcé. La direction de course avait choisi de neutraliser l’épreuve et d’arrêter le chronométrage 3 kilomètres avant l’arrivée.

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