En Argentine, à trois mois des législatives, Javier Milei pris dans une crise de gouvernance

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Le président argentin, Javier Milei, lors d’une cérémonie marquant le 171ᵉ anniversaire de la Bourse de Buenos Aires, à Buenos Aires, Argentine, le 10 juillet 2025.

« TMAP » : « Tout marche en accord avec le plan », répète le président argentin dans une frénésie de tweets sur X, son réseau social favori. L’ultralibéral Javier Milei doit convaincre : son plan, économique en particulier, fonctionne exactement comme il l’avait prévu.

A l’approche des élections législatives de mi-mandat, le 26 octobre, Javier Milei et son gouvernement s’apprêtent à vivre des mois turbulents. Alors que les pouvoirs étendus que lui avait accordés le Congrès en début de mandat – qui lui permettaient notamment de légiférer par décret dans de nombreux domaines – ont pris fin le 9 juillet (férié en Argentine), l’opposition est immédiatement montée au créneau.

Dès le lendemain, lors d’une séance particulièrement tendue, le Sénat a en effet approuvé plusieurs projets de loi qui viennent contrarier les plans du gouvernement : une hausse des pensions de retraite de 7,2 %, une exemption partielle des années de cotisations pour pouvoir accéder à la retraite, la déclaration de l’urgence en matière de politique publique pour les personnes en situation de handicap.

« Dégénérés fiscaux »

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