

Le riz figure en bonne place des arguments invoqués par l’administration Trump dans les bisbilles commerciales imposées au Japon. Si Washington a suspendu les droits de douane « réciproques » de 24 % sur les produits de son « allié stratégique », l’archipel est néanmoins touché par taxes américaines sur les voitures, l’acier et l’aluminium et par celles de 10 % imposées sur toutes les autres importations. « Regardez, au Japon, le riz est taxé à 700 % », a martelé à plusieurs reprises la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, pour justifier le durcissement de la politique douanière des Etats-Unis, lesquels pourraient obtenir un assouplissement de la position nippone sur ses importations du précieux grain blanc.
Le niveau de taxation est tel que les importations de riz au Japon concernent essentiellement les volumes exemptés de droits de douane que le pays a lâchés lors de la signature en 1995 d’un accord « d’accès minimum » dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Soit 770 000 tonnes pour une production japonaise qui ne dépasse pas 7 millions de tonnes. En dehors de ce quota, les importations sont taxées à hauteur de 341 yens (2,10 euros) par kilo.
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