le choc de deux catholicismes sur fond de grandes manœuvres pour la succession du pape François

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Le vice-président américain, J. D. Vance, lors de l’office du vendredi saint, présidé par le cardinal Claudio Gugerotti, à la basilique Saint-Pierre, au Vatican, le 18 avril 2025.

Après plusieurs jours de rumeurs, la rencontre a été confirmée : J. D. Vance a été reçu au Vatican, samedi 19 avril, avant d’assister en famille aux célébrations de Pâques. Le vice-président des Etats-Unis, qui s’est entretenu la veille avec la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, a rencontré pendant plus d’une heure le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège et numéro deux du Vatican. Dès vendredi soir, J. D. Vance s’était rendu à Saint-Pierre pour l’office du Vendredi saint.

L’entretien, qualifié de « cordial » par le Vatican, a abordé « la situation internationale, en particulier dans les pays marqués par la guerre, les tensions politiques et des situations humanitaires difficiles, avec une attention particulière portée aux migrants, aux réfugiés, aux prisonniers », selon un communiqué.

L’affaire est d’importance pour les deux parties, en pleine brouille entre l’Eglise et l’administration Trump, J. D. Vance en tête. En défendant la politique d’expulsions décidée par la Maison Blanche, ce converti au catholicisme, adepte d’un courant « postlibéral », s’est permis de tancer l’Eglise et à travers elle le Vatican sur son propre terrain, la théologie.

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