Le flou juridique autour de la villa des Oliviers, siège de l’ambassadeur de France à Alger

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La villa des Oliviers où le général Charles de Gaulle et sa femme, Yvonne, ont séjourné à Alger, en 1943.

La villa des Oliviers, bijou d’architecture mauresque juchée sur les hauteurs d’Alger et offrant une imprenable vue panoramique sur la Méditerrannée, voit subitement son horizon aussi brouillé que celui de la relation franco-algérienne. Le doute, ce poison lent, vient d’être jeté sur son statut de résidence de l’ambassadeur de France par une simple dépêche en date du 16 mars de l’agence officielle Algérie Presse Service (APS), quelques lignes sèches qui valent autant par le dit que le non-dit. Quel sort va donc être réservé à ce lieu chargé d’histoire dont le général de Gaulle avait fait le siège provisoire de la France libre en y installant ses quartiers d’août 1943 à août 1944 ?

Officiellement, le propos de l’article de l’APS ne visait qu’à souligner les faveurs immobilières dont la France jouirait dans la capitale algérienne à l’heure où l’orage gronde dans la relation bilatérale. En réponse aux accusations de privilèges migratoires – l’accord de 1968 – ou financiers – aide au développement – lancées par certains milieux politiques de droite et d’extrême droite français contre l’Algérie, celle-ci réplique en s’interrogeant sur les « largesses » et les « avantages considérables » dont bénéficierait la France sur le sol algérien.

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