

Face à la question de plus en plus pressante des « garanties de sécurité » pour l’Ukraine, la réunion qui s’est tenue, à Paris, dans l’ancien hôpital des armées du Val de Grâce, mercredi 12 septembre, entre les ministres de la défense des principales puissances militaires européennes que sont la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et la Pologne, a accouché d’un principal mot d’ordre : « planification ». Un terme qui, en langage militaire, se veut lourd de sens, et signifie le souhait de dépasser les simples déclarations d’intention pour passer à l’étape de la mise en œuvre d’objectifs concrets.
Alors que les Européens sont actuellement marginalisés dans le cadre des discussions qui se sont amorcées entre les Etats-Unis, la Russie et l’Ukraine pour un cessez-le-feu, cette troisième réunion du format dit « E5 », créée au lendemain de l’élection du président américain, Donald Trump, s’est voulue le signal de la détermination d’une partie des alliés à peser, quoi qu’il en coûte. « Maintenant, il faut commencer à avoir un agenda pragmatique, un peu rugueux (…) mais c’est dans le détail que l’on va arriver à changer le paradigme géopolitique », a insisté le ministre des armées, Sébastien Lecornu, mercredi.
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