Comment le dérèglement climatique affecte les volcans

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Un capteur destiné à surveiller l’activité sismique de Nea Kameni, une île grecque inhabitée d’origine volcanique située dans la mer Egée, à l’intérieur de la caldeira de Santorin, en Grèce, le 10 février 2025.

Avec l’arrivée de mars, Santorin tourne la page d’un hiver de soubresauts comme l’île n’en avait jamais connu depuis le début des relevés sismographique en 1964. Sur la caldeira, la sérénité s’est réinstallée. Le ciment des rues blanches a calmé ses tremblements, la mer est redevenue d’huile et la perle des Cyclades, comme a été surnommée cette île légendaire née de l’effondrement d’un volcan, a retrouvé sa quiétude hivernale. Depuis le 28 février, les séismes ne franchissent plus la magnitude 4, beaucoup sont même très au-dessous, non perceptibles, alors qu’en début de mois la terre tremblait toutes les dix minutes, poussant parfois au-delà de la magnitude 5.

Ces milliers de tremblements de terre, qui ont ponctué l’hiver des insulaires restés là, ont aussi alimenté une virulente polémique. Dans cette zone où la sismicité est traditionnellement importante à cause de la jonction des plaques eurasienne et africaine et où s’étire un arc de volcans sous-marins, une part des scientifiques pariaient en janvier sur un épisode purement sismique ; d’autres ont estimé dès le début que ces vibrations permanentes portaient la signature d’une activité volcanique sous-marine.

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