Un attentat islamiste au couteau commis par un suspect de nationalité algérienne, souffrant de troubles psychiatriques et vivant en France malgré une OQTF (obligation de quitter le territoire français) à cause du refus d’Alger de lui délivrer un laissez-passer consulaire. L’acte de terrorisme perpétré samedi après-midi 22 février à Mulhouse (Haut-Rhin) et qui a causé un mort et blessé cinq policiers municipaux, est un concentré de tous les sujets qui préoccupent le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau : le terrorisme islamiste, l’immigration et les relations tendues avec l’Algérie.
Selon des témoignages concordants, l’assaillant présumé, âgé de 37 ans, a crié « Allahou akbar » (« Dieu est le plus grand », en arabe) à plusieurs reprises, lors de l’attaque qui a été commise devant le marché couvert de la ville, situé dans un quartier populaire et généralement très fréquentés les samedis. La victime est un Portugais de 69 ans, qui s’était interposé. Au moins cinq policiers municipaux, qui sont intervenus pour interpeller l’assaillant, ont été blessés à l’arme blanche. L’un d’entre eux a été blessé « à la carotide », l’autre « au thorax », selon le procureur de Mulhouse, Nicolas Heitz. Les trois autres ont été légèrement blessés.
Il vous reste 77.38% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
