les Ukrainiens sous le choc après les attaques virulentes de Donald Trump contre Volodymyr Zelensky

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L’envoyé américain en Ukraine, Keith Kellogg (à gauche), et le chef du bureau présidentiel ukrainien, Andriy Yermak, lors d’une réunion à Kiev, le 19 février 2025.

Il aura suffi d’une semaine pour que tout bascule. Une semaine durant laquelle les efforts de la diplomatie américaine pour se rapprocher de la Russie et les déclarations tonitruantes du président Donald Trump ont mis l’Ukraine au bord du gouffre. La mécanique s’est enclenchée soudainement, entre montée des pressions américaines, déclarations amères des autorités ukrainiennes, pour finir, mercredi 19 février, sur une saillie de Donald Trump, président du pays allié le plus crucial pour Kiev, accusant faussement le chef d’Etat ukrainien d’être un « dictateur sans élection ».

Cette nouvelle donne a totalement occulté la visite, attendue depuis des semaines, du général Keith Kellogg, envoyé spécial des Etats-Unis pour l’Ukraine et la Russie, arrivé mercredi matin à la gare de Kiev. Ce dernier devrait rencontrer, jeudi, le président ukrainien. « Il est crucial pour nous que cette rencontre et notre travail avec l’Amérique en général soient constructifs, a déclaré, mercredi, Volodymyr Zelensky, sans mentionner Donald Trump. Avec l’Amérique et l’Europe, la paix peut être plus sûre et c’est notre objectif. »

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