Gaza, Trump et nous

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Le président américain Donald Trump à son arrivée à l’aéroport de West Palm Beach, en Floride (Etats-Unis), le 14 février 2025.

Donald Trump persiste et signe dans son projet de transformer la bande de Gaza, une fois vidée de sa population palestinienne, en « Riviera du Moyen-Orient ». Non seulement il affirme sa détermination à « prendre possession » de l’enclave palestinienne, mais il précise, après avoir laissé planer le flou, que les habitants n’auront plus le droit d’y retourner. Le président américain met ainsi sur une réalité inhumaine des mots qui ne le sont pas moins.

Que les dirigeants qui s’indignent aujourd’hui des propos de la Maison Blanche se demandent ce qu’ils ont concrètement fait durant plus de seize mois pour éviter que n’advienne cette inhumanité-là. Ne parlons même pas de Joe Biden qui a été incapable d’obtenir un simple cessez-le-feu, tout en alimentant par un véritable pont aérien la machine de guerre israélienne. Où étaient les démocraties occidentales quand les pilonnages et la faim frappaient de plein fouet une population échouée sous une mer de tentes ? Où étaient les pays arabes quand les femmes et les hommes de Gaza les adjuraient d’intervenir pour au moins lever un siège implacable ?

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