Pourquoi Donald Trump et Elon Musk accusent l’Afrique du Sud de discrimination envers la minorité blanche ? Comprendre en trois minutes

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La question du partage des terres et des richesses n’est pas nouvelle en Afrique du Sud, le pays le plus inégalitaire au monde, selon le Laboratoire sur les inégalités mondiales. Trente-quatre ans après la fin de l’apartheid (1948-1991), plus de 70 % des terres agricoles en Afrique du Sud sont encore détenues par la minorité blanche (7 % de la population). Une situation qui découle d’anciennes lois et de l’héritage de la ségrégation raciale.

Dans le but de « promouvoir l’inclusivité et l’accès aux ressources naturelles », le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a signé, le 23 janvier, une loi autorisant la saisie de terres, parfois sans compensation. Une loi rapidement commentée par Elon Musk sur X, son propre réseau social : « Pourquoi vos lois sur la propriété sont-elles ouvertement racistes ? » « Les Sud-Africains blancs sont persécutés en raison de leur race dans leur propre pays. » Aujourd’hui à la tête d’un département œuvrant aux coupes budgétaires aux Etats-Unis, le milliardaire est citoyen sud-africain de naissance.

Rapidement, Donald Trump et son administration emboîtent le pas du patron de Tesla. Dimanche 2 février, sur son réseau Truth Social, le président américain a accusé l’Afrique du Sud de « confisquer des terres », et l’aide financière américaine à destination du pays a été suspendue.

Dans cette vidéo, nous revenons sur le contexte historique dans lequel s’inscrit l’adoption de cette loi, et les tensions diplomatiques qui en découlent. Pour approfondir le sujet, nous vous invitons à lire l’article ci-dessous.

« Comprendre en trois minutes »

Les vidéos explicatives qui composent la série « Comprendre en trois minutes » sont produites par le service Vidéos verticales du Monde. Diffusées en premier lieu sur les plates-formes telles que TikTok, Snapchat, Instagram et Facebook, elles ont pour objectif de remettre en contexte les grands événements dans un format court et de rendre l’actualité accessible à tous.

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