Le bilan d’Olaf Scholz terni par les querelles internes à sa coalition

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Le chancelier allemand Olaf Scholz, à Potsdam, en Allemagne, le 14 décembre 2024.

Peu de chanceliers allemands peuvent se targuer d’avoir reçu le titre de personnalité la moins aimée au monde. Le 28 mars, pourtant, Olaf Scholz figurait en tête du classement des dirigeants de grandes démocraties les plus impopulaires dans leur pays, établi par l’institut Morning Consult et repris par le New York Times. A l’époque, 73 % des personnes interrogées désapprouvaient sa politique, le plaçant loin devant Joe Biden (54 %) et juste devant Emmanuel Macron (71 %).

Au terme d’un mandat écourté, le 6 novembre, par l’éclatement de sa coalition alliant le Parti social-démocrate (SPD), les Verts et le Parti libéral-démocrate, (FDP), le chancelier doit faire l’objet d’un vote de défiance, lundi 16 décembre, au Bundestag. Le président fédéral, Frank-Walter Steinmeier, aura ensuite vingt-et-un jours pour dissoudre l’Assemblée, de nouvelles élections législatives devant avoir lieu dans un délai de soixante jours. Le scrutin a été fixé au 23 février 2025. A ce stade, c’est le candidat conservateur de la CDU-CSU, Friedrich Merz, qui est favori pour diriger le prochain gouvernement, son parti étant actuellement crédité de près de deux fois plus d’intentions de vote (31 %) que le SPD emmené par l’actuel chancelier (17 %).

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