retraites, crédit immobilier, stationnement des SUV, revenu de solidarité active, aides au logement, gaz…

2022


Le premier jour du mois est, comme à l’accoutumée, marqué par une série de nouveautés affectant le budget des ménages.

Les aides au logement sont revalorisées de 3,26 %

Ce 1er octobre 2024 intervient la revalorisation annuelle des aides personnelles au logement – aide personnalisée au logement (APL), allocation de logement familiale (ALF) et allocation de logement sociale (ALS). Le taux de hausse est fixé en fonction de la dernière évolution connue de l’indice de référence des loyers : c’est 3,26 % cette année, contre 3,50 % en 2023.

RSA et prime d’activité : les démarches légèrement modifiées dans cinq départements

Les Alpes-Maritimes, l’Aube, l’Hérault, les Pyrénées-Atlantiques et la Vendée : ces départements vont expérimenter, jusqu’au 1er mars 2025, le préremplissage des déclarations trimestrielles de ressources, pour les bénéficiaires de la prime d’activité et du revenu de solidarité active (RSA).

Ceux-ci « n’auront plus besoin de remplir eux-mêmes la ligne correspondant à leur salaire et/ou celle correspondant à leurs revenus de remplacement (allocation chômage, indemnités journalières de sécurité sociale, pension d’invalidité ou de retraite, etc.). Ces lignes seront préremplies par la CAF ou la Mutuelle sociale agricole (MSA) avec le montant net social transmis par l’employeur ou par l’organisme versant des prestations sociales », indique la Caisse nationale des allocations familiales. Il faut toujours déclarer les autres ressources, non préremplies, comme les revenus de travailleur indépendant, ceux perçus à l’étranger et les pensions alimentaires.

Attention, la temporalité des ressources prises en compte change : « Ce seront les ressources des mois M-2 à M-4 qui seront utilisées » (au lieu de M-1 à M-3).

Crédit immobilier : quel taux maximal au dernier trimestre 2024 ?

Le taux d’usure pour les crédits immobiliers accordés sur vingt ans ou plus diminue pour la seconde fois consécutive, de 6,16 % à 5,85 %, en lien avec la baisse des taux des crédits amorcée fin 2023. Il s’agit du taux maximal (hors assurance) auquel une banque peut prêter. Il est calculé chaque trimestre par la Banque de France (elle doit faire la moyenne des taux accordés par les banques les trois mois précédents et ajouter un tiers).

Quant au taux d’usure pour les crédits sur dix à dix-neuf ans, il est fixé, pour ce dernier trimestre 2024, à 6,03 %, en baisse pour la première fois depuis octobre 2021. Depuis que les niveaux de l’usure sont différenciés en fonction de la durée de prêts (2017), c’est la première fois que le taux s’appliquant aux crédits immobiliers les plus longs est significativement moindre que celui lié aux durées moyennes.

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